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LA VOLTE 

La pièce chorégraphique LA VOLTE est inspirée de l’ensemble de l'oeuvre d’Alain Damasio.

Nous sommes ici dans un monde dystopique où la société est organisée de sorte qu’il est impossible d’échapper à sa doctrine. Les dirigeants peuvent y exercer une autorité totale et sans limites sur les citoyens qui n’ont plus tout leur libre arbitre.

Quelques individus vont réussir à réveiller leurs consciences pour constituer "La Volte", une meute humaine cherchant à tout prix à garder espoir en leur propre humanité. Ils se débattent alors ensemble pour trouver une sortie à cette matrice.

La Volte représente ici la jeunesse d'aujourd'hui souhaitant reconquérir l’imaginaire du futur, réinvestir un faisceau de manières de vivre. A travers feu et flammes, douceur et prospective, ils retrouveront dans les cendres d’une révolte l'essence même du vivant.

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LA VOLTE est une nouvelle création 2020 de la compagnie Volcà. Elle s'inspire grandement de l'œuvre d'Alain Damasio, notamment des dystopies dans lesquelles il place ses personnages. L’univers proposé par l'auteur est criblé d’idées, de concepts qui nous tiennent à cœur. Surconsommation, surveillance omniprésente, traçage des données, formes de répression de plus en plus violentes à l'encontre de la population, autant de raisons pour nous de faire raisonner la question de liberté et d’humanité de notre société. D’un point de vue sociologique, ces problématiques nous paraissent déjà d’actualité, et nous voulons donc de les questionner. Nous nous / vous demandons quelles sont les alternatives face à ce système ? Quel est notre champ d'action ? Comment retrouver notre libre arbitre ? Il s'agit de bousculer, d'entraver et de réveiller les consciences car pour nous, les dystopies d'Alain Damasio ne sont pas un futur si lointain. Nous prônons la libération des esprits et des corps dans la solidarité et l'humanité, comme un combat contre l'individualisme qui nous semble être bien trop présent aujourd'hui. Notre idée c’est de dire que nous pouvons agir et que nous le devons car ce ne sont pas les raisons qui font les révolutions, ce sont les corps.

 

Finalement, nous essayons, dans cette pièce, de témoigner de ce qui nous semble être des enjeux de l’humanité au XXIème siècle, en tant qu’individus appartenant à une société, à une espèce et partie du vivant. Nous parlons d’une jeunesse cherchant réponses et repères, une jeunesse qui veut agir, se battre et résister, ne pas plier.

 

Distribution: Lydie Boiston, Mateo Deschamp, Malou Rédarès , Charles Gambonnet 

Création Lumière / Régie: Maureen Bain 

Photographe et Vidéo: Julie Cherki,Simon Y-kwis, Léa Viat et Arthur Sailors

Musique: Fabien Ainardi et Alain Damasio

Avec le soutien d'Alain Damasio

DUNE 

Dune, nous l'envisageons comme une traversée du désert. La femme est en milieu hostile, aride. A travers ces obstacles, elle est une battante, une combattante. Migration vers l'espoir, le spectateur est invité à suivre l'évolution de toutes ces ombres combattant pour l'égalité.

La pièce place deux femmes sur scène et les laissent évoluer, traversant différentes émotions sous le regard du public. Les deux femmes sont d’abord l’ombre l’une de l’autre. Cachées dans leurs costumes, elles rampent et se travestissent pour tenter de se fondre dans la masse. Mais petit à petit elles vont se dévoiler, s’ouvrir et grandir devenant alors elles-mêmes. Ainsi elles vont soutenir les regards, s’’affirmer devant le public bien sûr, mais aussi entre elles. Il s’agit d’explorer le regard des femmes, leur relation aux autres mais aussi entre elles. La femme lutte depuis toujours pour améliorer sa condition afin de pouvoir être libre et indépendante. Nous voulons interroger sa force de survie, mettre en lumière ses convictions, son histoire. Traversées, traversant, entre sensualité, souffrance et force, Dune est un parchemin de perceptions et d'émotions, tant pour les interprètes que pour les spectateurs.

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Les dunes sont pour nous les formes du corps féminin, enveloppes mouvantes qui évoluent dans l'espace. Ces corps, nous les bridons, cachons pour qu'ils ne nous portent pas préjudice, car les exposer c'est risquer qu'ils soient attaqués, déshonorés et humiliés. Intituler la pièce Dune c'est légitimer à nouveau ces corps, leur redonner une place de choix. C'est un moyen de les assumer à nouveau, avec leurs transformations
et leurs évolutions. Pour nous, les dunes sont aussi des obstacles qui apparaissent et disparaissent au
rythme du temps, du vent, et auxquels nous faisons face. Elles sont les grains de sable qui s’unissent, devenant dune, puis montagne, signe de solidarité et de soulèvement. Ces femmes, en nous, vivent, s'expriment et progressent parce qu'elles sont sensibles et fortes mais aussi parce qu'elles s'entraident et se soutiennent. Finalement, Dune ce sont nos corps qui cherchent leur place, cachent leurs formes, se confrontent, jouent et bousculent l’espace, la gravité. Instinctif, sensible et combatif,
Dune met en lumière ce que c’est d’être une femme aujourd’hui.

 

Distribution: Lydie Boiston, Malou Rédarès

Musique: Fabien Ainardi

Photographie et Vidéo : Julie Cherki et Robin Pogorzelski

Dune - Fragment Tunisien

 

Dune - Fragment tunisien est un projet pluri-disciplinaire qui mêle danse, photographie, production
vidéo et production audio. Il met à l'honneur les femmes et leur représentation aujourd'hui et est
mené par la compagnie Volcà en partenariat avec le théâtre El Hamra et avec la participation de 9
femmes tunisiennes.
Le projet aboutit à une pièce chorégraphique d'environ 45 minutes : une re-création sur la base d'un
duo contemporain existant déjà et nommé Dune. L'idée n'est pas de transposer ce duo en Tunisie,
mais de s'en servir comme point de départ pour créer une nouvelle version de la pièce qui sera
repensée sur tous les plans : intégration de femmes dans la chorégraphie, revisite de la gestuelle à
la lumière des influences du territoire, repensée du discours de la pièce nourrie par les échanges
que nous aurons avec les femmes rencontrées sur place. Il s'agit maintenant de partager Dune au-
delà de notre discours, de le transmettre et de l'affiner afin d'être dans la continuité de sa
recherche.

 

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Avec ce Fragment de Dune en Tunisie, nous voulons faire le pont, créer la rencontre entre les
femmes tunisiennes et les femmes françaises. Nous souhaitons construire un témoignage moderne
par le biais de la recréation du spectacle initial en faisant appel à plusieurs outils, notamment la
danse et les arts numériques. C'est une expérience personnelle et collective qui permet à un
groupe d'une dizaine de femmes de se confronter à l'expression d'elle-même ainsi que celle des
autres à travers la parole et les gestes. L'expérience se déroule avec des temps de discussion et
des laboratoires chorégraphiques afin que le groupe s'engage à participer de différentes façons à
l'élaboration du projet.

 

Chorégraphes : Malou Rédarès et Lydie Boiston

Distribution : Aicha Ben Amara, Aicha Kchouk, Nora Gharyéni, Imen Mokred, Cyrine Borzli, Salsabil Souissi, Fatma Balti, Leila Trabelsi et Lina Ammar

Musique: Fabien Ainardi

Photographie : Tarek Laabidi

En Collaboration avec le Théâtre El Hamra

Projets en cours 2023/2025

REVERSE : Projet vidéo-danse, FRANCE

Porté par Lydie Boiston, Carole Montoya et Malou Rédarès

DIMAAK : Duo contemporain, FRANCE- TUNISIE

Porté par Malou Rédarès et Wael Marghni

FRONTIERES   projet danse numérique, FRANCE-TUNISIE 

Porté par Lydie Boiston, Ghazi Frini et Malou Rédarès

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